1 mai 2015

Montréal, le 1er mai 2015. – Les membres de la Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ), présents dans plusieurs régions du Québec, profitent de l’occasion de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs pour dénoncer l’austérité libérale. « Depuis un an, non seulement le gouvernement Couillard s’acharne à démolir les services publics, mais il menace de manière méprisante et insidieuse les acquis des travailleuses et travailleurs. Nous sommes des milliers à revendiquer des mesures concrètes pour relancer l’économie, favoriser l’expertise des employés de l’État, assurer un avenir viable à nos jeunes et des soins de qualité accessibles à l’ensemble des Québécoises et Québécois », lance Stéphane Lapointe, président de la FPEP.
Nous ne nous laisserons pas museler
La liste des bêtises du gouvernement Couillard s’allonge au fil de sa gouvernance. Après deux bâillons pour faire adopter des lois rejetées par la majorité des citoyennes et citoyens, sa négociation de mauvaise foi avec les employées et employés de l’État, son abandon systématique des régions, son déploiement de mesures coercitives pour appuyer davantage les services de garde privés que ceux régis et subventionnés, son démantèlement de notre système de santé et de services sociaux, voilà que le gouvernement libéral s’attaque à l’éducation par les nombreuses compressions dont on voit déjà les conséquences néfastes.
« La seule chose que le gouvernement de Philippe Couillard réussit bien c’est de mettre en colère non seulement les travailleuses et travailleurs, mais aussi l’ensemble de la population. Son ignorance des besoins véritables des gens, son refus de dialoguer avec la société civile et sa résistance maladive à revoir la fiscalité en profondeur recevront aujourd’hui le prix de son aveuglement », lance Stéphane Lapointe dans l’appel à la mobilisation des membres de la FPEP pour les activités du 1er mai.
Le nécessaire dialogue social
Avant de faire de grands chambardements dans le réseau de la santé et des services sociaux, en petite enfance ou encore en éducation, le gouvernement doit intégrer dans sa réflexion un échange ouvert avec les intervenantes et intervenants du milieu. Ce n’est certes pas en bâillonnant le pouvoir législatif qu’on peut prétendre à un dialogue social. Le personnel de l’éducation, de la petite enfance, du réseau de la santé et des services sociaux sait ce que veulent dire des services publics accessibles et de qualité. Il serait grand temps qu’on l’écoute pour optimiser nos services publics plutôt que de le mépriser avec des offres patronales frôlant la menace.
Aujourd’hui, les enseignantes et enseignants du réseau scolaire et de l’enseignement supérieur, le personnel de soutien scolaire, les professionnelles et professionnels de l’éducation, les intervenantes en petite enfance, ainsi que tous leurs collègues seront dans la rue pour préserver l’État québécois d’une vision mesquine d’un parti politique au pouvoir. Les membres de la FPEP sont solidaires de ce mouvement.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
 Profil de la FPEP-CSQ
La Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ) regroupe plus de 2 600 membres œuvrant dans quelque 39 établissements scolaires du primaire, du secondaire et du collégial, répartis dans dix régions du Québec.
Renseignements
Stéphane Lapointe
(514) 246-2891
lapointe.stephane@ csq.qc.net