17 mars 2021

La pandémie a exigé de tout le monde de démontrer une grande capacité d’adaptation et d’assumer une plus grande charge de travail. Mais le bilan est, somme toute, positif dans notre école grâce à l’excellente collaboration qu’on a pu établir entre la direction, le personnel, les élèves et leurs parents. Par mes fonctions, j’étais bien placé pour juger de la qualité de cette relation. En effet, à titre de conseiller pédagogique, j’assure le lien entre la direction de l’école, les enseignants, les élèves et les parents. Depuis le début de la pandémie, je me trouve donc au cœur des communications entre les différents acteurs impliqués.

Le plus grand défi relevé

Comme la plupart de mes collègues, j’ai dû apprivoiser rapidement les outils technologiques nécessaires à la communication à distance. L’adaptation s’est bien déroulée, mais ce fut tout de même exigeant. J’ai également hérité de nouvelles responsabilités avec la crise sanitaire. En effet, je devais effectuer le suivi lorsqu’un élève était dans l’obligation de subir un test COVID-19. Heureusement, les cas d’infection au virus n’ont pas été nombreux. En fait, le plus grand défi que nous avons dû surmonter a eu lieu durant la période de confinement, au printemps dernier, au moment des inscriptions des élèves pour l’année scolaire 2020-2021. L’expérience a été intense et exigeante, mais nous avons réussi, tout de même, à atteindre nos objectifs.

Des heures d’enseignement à distance à alléger

Quand je regarde tout ce qui s’est passé depuis un an, c’est clair que c’est l’enseignement à distance, durant le confinement, qui a été le plus difficile pour tout le monde, pour les élèves comme pour les enseignantes et les enseignants. Outre l’apprentissage d’une nouvelle technologie, ce n’était pas évident pour tous les élèves de demeurer attentifs pendant plusieurs heures, chaque jour, devant un écran d’ordinateur. Guère mieux, d’ailleurs, pour le personnel enseignant. Finalement, l’allègement du nombre d’heures consacrées quotidiennement à l’enseignement à distance a permis de rétablir la situation. Et puis ce fut le retour en classe, en septembre. Un retour en présentiel fort apprécié, car l’enseignement à distance ne remplacera jamais la communication qui s’établit entre l’enseignante ou l’enseignant et ses élèves réunis en un même lieu. L’enseignement à distance via des écrans crée l’illusion de proximité, mais c’est bel et bien une illusion. La communication reste froide et ne passe pas aussi bien entre les personnes que lorsqu’elles sont ensemble, dans un même local.

Des actions guidées par l’entraide

Aujourd’hui, alors que la vaccination est amorcée et qu’on commence enfin à voir la lumière au bout du tunnel, on a bien hâte que tout revienne à la normale. La dernière année a été déstabilisante, sinon traumatisante, à bien des points de vue. Mais quand je revois tous ces mois écoulés, je me dis qu’on s’en est quand même passablement bien tirés dans notre école… grâce à la gentillesse et à la compréhension de tout le monde : direction, personnel, élèves et parents. Je tiens d’ailleurs à souligner l’excellent travail et le dévouement exemplaire manifestés par les enseignantes et les enseignants durant tout ce temps. Je les en remercie. Chez nous, dès les premiers jours de la pandémie, l’entraide a guidé nos actions, et elle n’est jamais repartie depuis.