28 août 2023

On traite cette génération comme des rats de laboratoire !

D’après l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), on manque [toujours] de données solides et impartiales sur la valeur ajoutée que les technologies apportent à l’éducation.

Certaines se sont révélées néfastes pour l’apprentissage ou la santé. Et puisque les technologies déferlent à folle cadence, prendre des décisions éclairées devient impossible, déplore l’organisme, inquiet du peu de précautions avec lequel les écoles les adoptent.

Interrogés fin juin, un mois avant la publication du rapport de l’UNESCO, une quinzaine d’enseignants et d’experts québécois se montraient déjà intarissables.

Cloisonner le « bon » et le « mauvais » temps d’écran n’a rien de simple, selon eux, puisque trop d’élèves savent déjouer les blocages de sites web et font tout à la fois.

Ces outils puissants peuvent accentuer les vulnérabilités des ados, mais on les met entre leurs mains à toute heure de la journée, comme si c’était banal. Marie-Josée Dallaire, vice-présidente à la recherche de la Fédération du personnel de l’enseignement privé

« A-t-on créé des laboratoires à ciel ouvert ? Pour offrir un environnement sûr, ça prend une réflexion profonde sur ce qui convient comme âge, nombre d’heures et contenu. »

Des élèves ont désormais « une calligraphie exécrable », rapporte Mme Dallaire. D’autres ne s’efforcent plus d’apprendre à conjuguer ou à s’organiser – les outils numériques se transformant en béquilles.

« Résultat : quand l’enfant passe au cégep, où tout n’est plus prémâché pour lui, il manque d’autonomie, constate-t-elle. Ça crée énormément d’anxiété et d’échecs. On doit le préparer à fonctionner dans notre monde numérique, mais pas au détriment d’autres compétences essentielles pour réussir sa vie. »

Pour consulter la suite de l’article, c’est ici : « On traite cette génération comme des rats de laboratoire ! » | La Presse

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