7 septembre 2024

Rentrée scolaire 2024

La motivation scolaire comme fondement de la réussite

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et sa Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ) interpellent les directions des établissements quant à l’augmentation des plans d’intervention, la pression à l’innovation, l’intelligence artificielle (IA) et la fragilité de certains acquis de base, dont le français.

Les présidents de la CSQ, Éric Gingras, et de la FPEP-CSQ, Stéphane Lapointe, ainsi que la vice-présidente de la FPEP-CSQ, Marie-Josée Dallaire, ont profité d’une conférence de presse pour faire le point sur la situation dans les établissements d’enseignement privés à l’heure de la rentrée scolaire 2024-2025.

« À l’instar de ce qui se passe dans le réseau scolaire public, la situation n’est pas de tout repos pour le personnel dans les établissements d’enseignement privés, tant pour les personnels enseignant, de soutien que professionnel, qui sont aussi aux prises avec des enjeux de pénurie, de surcharge, de tension, de violence, etc. Et c’est notamment sur ces éléments que nous interpellons les directions des établissements », a indiqué le président de la CSQ, Éric Gingras.

Balisons l’intelligence artificielle dès que possible ! 

La Fédération souligne à grands traits toute l’importance de la collaboration quant aux balises de l’implantation de l’intelligence artificielle. Elle insiste sur la nécessité de placer l’humain au centre des développements.
Selon Stéphane Lapointe, « l’intelligence artificielle doit nous faire gagner en capacité, et non pas nous placer en situation de dépendance. Et chaque projet doit être envisagé par ses finalités pédagogiques, organisationnelles ou professionnelles. En d’autres mots : l’IA n’est pas une fin en soi, mais un outil pour servir la réussite ».
Les acquis de base sont fragiles selon nos membres !
La vice-présidente de la FPEP-CSQ, Marie-Josée Dallaire, s’inquiète aussi de la fragilité de certains acquis de base, dont l’enseignement du français. La Fédération s’inquiète du fait que le personnel enseignant estime que le niveau de compétence des élèves est, pour une proportion inquiétante, inférieur aux attentes de leur niveau d’enseignement.
Marie-Josée Dallaire met en avant l’importance d’un climat positif pour favoriser la motivation scolaire : « Pour que nos jeunes réussissent, il est essentiel de créer un environnement de confiance et de respect dans les écoles. Nos membres nous le disent, cela passe par un effort collectif où parents et personnel scolaire travaillent main dans la main.