École des Premières Lettres – Renouvellement de la convention
10 décembre 2013
Renouvellement de la convention collective à l’École des Premières Lettres
L’Association du personnel éducatif de l’École des Premières Lettres a signé le renouvellement de sa convention collective qui était échue depuis le 30 juin 2008. Le syndicat, composé uniquement d’enseignants du primaire, a fait des gains très intéressants lors des négociations. En voici quelques-uns :
- le déplafonnement graduel de l’échelle de salaires. L’échelle, qui était plafonnée à l’échelon 14, est passée à l’échelon 15 le 1er janvier 2013. Elle passera à l’échelon 16 à compter du début de l’année scolaire 2014-2015 et à l’échelon 17 au début de l’année scolaire 2015-2016;
- l’enseignant suppléant a vu sa rémunération augmentée de 30 $ par demi-journée, ce qui représente une augmentation de 50 %!
- la compensation monétaire en cas de dépassement du nombre d’élèves par classe sera également bonifiée;
- les enseignants ont également obtenu l’ajout du statut d’enseignant suppléant et l’obtention, pour l’enseignant suppléant du statut d’enseignant remplaçant au 21e jour de remplacement;
- un programme volontaire de réduction du temps de travail;
- le congé sans traitement à temps partiel;
- ajout de textes décrivant les droits parentaux et bonification de certains congés spéciaux;
- le cumul de l’ancienneté pendant un congé sans traitement, un congé pour études et pendant la participation au programme volontaire de réduction du temps de travail.
En contrepartie, le syndicat a dû essuyer plusieurs pertes :
- il a vu son nombre de journées de libération syndicale réduit de moitié, passant de 20 à 10 journées;
- dorénavant, pour certaines libérations, l’employeur devra donner son autorisation;
- l’employeur peut maintenant exiger un certificat médical lorsqu’une absence excède 3 jours consécutifs;
- le personnel a également perdu les journées de congé supplémentaires lorsque l’événement a lieu à l’étranger;
- l’expérience acquise hors Québec ne sera plus reconnue. Il s’agit clairement d’un recul important dans la reconnaissance du professionnalisme des enseignants.